Bref, moi je suis là pour jouer, pas pour me soucier de points qui ne servent pas à grand chose, ou à si peu de choses, le principal est de se faire plaisir en jouant plutôt que de penser à ces chiffres non ?
Ludovic soulève un débat captivant. On peut étendre la question aux autres sports, et pourquoi pas généraliser à la vie de tous les jours.
Dans le fond, quelle est la véritable utilité d’un classement ? Les notes, les hiérarchies, les rangs, serait-on devenu qu’un simple numéro, qu’une catégorie ?
Albert Jacquard "préfère le terme d’émulation : on peut se comparer à l’autre et essayer d’être meilleur, sans entrer dans un cadre d’affrontement."
Il essai de démonter la compétition conformiste ambiante dans son livre "Halte aux jeux", très intéressant.
La compétition est-elle l’essence du sport ? Quelle est la place laissée au plaisir ?
Mais imaginons le monde des échecs sans classement, un peu comme à l’époque empirique... Seul compterait le plaisir de jouer et d’avoir battu monsieur ou madame untel, et non pas un xxxx elo.
Comment se déroulerait un tournoi au système suisse ? Comment la fédération distinguerait-elle les joueurs forts des autres ?
Il faudrait déjà tout repenser techniquement.
Les gens ont pris l’habitude de récolter une conséquence concrète au retour d’une compétition : prix et, bien sûr, évolution du classement.
Enlevons le classement, il ne reste que les prix pour une minorité. Le simple plaisir de jeu suffit-il ? Pas sûr...
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Ludovic soulève un débat captivant. On peut étendre la question aux autres sports, et pourquoi pas généraliser à la vie de tous les jours.
Dans le fond, quelle est la véritable utilité d’un classement ? Les notes, les hiérarchies, les rangs, serait-on devenu qu’un simple numéro, qu’une catégorie ?
Albert Jacquard "préfère le terme d’émulation : on peut se comparer à l’autre et essayer d’être meilleur, sans entrer dans un cadre d’affrontement."
Il essai de démonter la compétition conformiste ambiante dans son livre "Halte aux jeux", très intéressant.
La compétition est-elle l’essence du sport ? Quelle est la place laissée au plaisir ?
Mais imaginons le monde des échecs sans classement, un peu comme à l’époque empirique... Seul compterait le plaisir de jouer et d’avoir battu monsieur ou madame untel, et non pas un xxxx elo.
Comment se déroulerait un tournoi au système suisse ? Comment la fédération distinguerait-elle les joueurs forts des autres ?
Il faudrait déjà tout repenser techniquement.
Les gens ont pris l’habitude de récolter une conséquence concrète au retour d’une compétition : prix et, bien sûr, évolution du classement.
Enlevons le classement, il ne reste que les prix pour une minorité. Le simple plaisir de jeu suffit-il ? Pas sûr...