Lors des CdF à Pau, j’ai discuté avec Jocelyne Wolfangel, présidente de la commission nationale des féminines, et lui ai fait part du manque de souplesse des règlements interdisant les ententes à plus de 2 clubs.
Le règlement actuel a été fait en se basant sur des ligues à forte densité comme l’Alsace et l’ile de France. Mais en Midi-Pyrénées, le nombre de féminines est encore faible et si l’on prend pour exemple le département du Tarn, mais c’est identique ailleurs sauf peut-être la Haute-Garonne, le nombre total de licenciées s’élève à seulement 14 avec jamais plus de 3 par club. Impossible donc de constituer une entente à 2. Par contre, on pourrait envisager d’aligner une équipe départementale, ce qu’autorisent d’autres sports moins conservateurs.
Dans le système actuel, hors de question donc de s’aligner en N2F.
Par contre, Jocelyne m’a dit que rien n’empêchait les ligues de créer des ententes larges, départementales ou pas, et de les aligner dans une compétition strictement régionale, sans possibilité d’accès aux phases interrégionales de N2.
J’en ai également parlé avec Léo et Diego, les 2 prétendants à la présidence de la FFE.
Le manque de souplesse actuel est un frein à une expansion plus franche des compétitions féminines et de jeunes.
Quand on nous dit qu’il faut redonner la parole aux clubs (ils l’avaient donc perdue !), il faudrait aussi aller voir ce qui se passe au niveau de la France d’en bas.