Je suis d’accord avec les propos de Françoise et d’Andreas. Il est difficile de demander plus à des dirigeants qui donnent déjà beaucoup, et ce qui est vrai dans un département ne l’est pas obligatoirement dans un autre. Effectivement, trop de joueurs de base n’ont nullement conscience du rôle joué par les différentes couches de responsabilité de la pyramide fédérale. Mais c’est aussi aux clubs de tenter, je dis bien de tenter, de faire de l’information et de la pédagogie sur ce sujet et de susciter des vocations. Se pose l’inévitable problème du bénévolat. A l’heure actuelle, il se crée en France autant d’associations qu’il y a 30 ou 40 ans. Mais combien reposent réellement sur une base solide et non sur une, deux ou trois personnes ? En MP, se créent de nouveaux clubs qui, comme la plupart des plus grands, ne reposent que sur un nombre très limité de bénévoles. Jusqu’à quand ?
Il faudrait que chaque CDJE, en regard de chaque club, liste les actions collectives et organisations entreprises par chacun d’entre eux et s’adresse prioritairement à ceux qui sont très en dessous de la moyenne. Ceci dit, on ne peut pas demander pareil à tous car il convient que chaque club s’investisse en fonction de sa taille et de ses moyens. Par exemple, Alban a organisé et organisera encore des tournois jeunes ou le championnat du Tarn adultes(12 à 30 joueurs), mais ne peut, faute de grande salle, passer au stade supérieur (niveau régional).
Mais c’est un débat sans fin car les clubs et les joueurs concernés par un manque d’investissement boycottent les AG et ne se prononcent jamais publiquement.