Yves Breton

Ensuite effectivement certains

préférent

donner de leur temps dans leurs loisirs plutôt que de payer des personnes pour faire le travail avec de l’argent.

Malheureusement dans la plupart des cas ils n’ont pas le choix, sinon c’est la mort pure est simple de l’activité  🙄

Je suis d’accord avec toi, Yves, pour mettre en avant les professionnels, c’est bien, il y a beaucoup d’avantages, mais un inconvénient ENORME : trouver l’argent. Et là, le bénévole tout juste soulagé de ses anciennes préoccupations - grâce au professionnel - se retrouve en charge d’une nouvelle mission : récolter des fonds (c’est nettement moins facile et moins exaltant que ce qu’il faisait avant).
Retour à la case départ.

Les PMC (petits et moyens clubs) ne peuvent pas compter uniquement sur les cotisations.
Mécénat ?
Le professionnel doit-il rechercher lui-même ses sources de revenu ?
Subventions qui se réduisent d’année en année ?
BNP  😄 ?
Ligue ?

Le bénévole est décidément indispensable, pour la survie du club... et du professionnel.

Petite histoire d’aujourd’hui :

Il se pose en cette fin octobre un problème délicat à la MJC de Rodez. L’école d’échecs du mercredi tourne depuis plus de 6 ans à l’aide d’un animateur, salarié de la MJC. L’effectif avoisine les 10 enfants chaque année. Comptablement parlant, l’activité "école d’échecs" perd mille euros par an, car les cotisations ne couvrent pas du tout le salaire ; le reste venant essentiellement d’une enveloppe globale de la mairie ; mais la culture et le social ont-ils vocation à être rentables ?... (débat )
Arrive en Aveyron Kevin O.C., grand monsieur des échecs internationaux, spécialiste de la pédagogie, au palmarès qui mérite le respect, et qui propose en cette rentrée 2008 ses services à la MJC. Tout naturellement, Kevin désire être payé en tant que prestataire, et un accord est passé avec la direction de la MJC : il attaque ses cours à l’école d’échecs, avec sa méthode, auprès de jeunes déjà aguerris, pendant que l’animateur gère l’administratif, les inscriptions, et s’occupe plus efficacement des débutants. Tout ceci à une condition : avoir au moins 20 inscrits, clause indispensable afin de ne pas sombrer financièrement dans le rouge vif.
En septembre, il n’y a jamais eu autant d’articles dans les journaux à propos de l’école d’échecs. La pub a battu son plein.

6 mercredis ont passé, tout se déroule super bien, seul petit hic : 12 inscriptions :’
Le directeur de la MJC doit tirer un bilan rapidement. Faut-il se passer de Kevin ? Accepterait-il de réduire considérablement ses rétributions ? Doit-on virer l’animateur en place depuis longtemps et qui fait bien son boulot ? Ou bien demander aux parents de payer le double ? Faut-il couper la poire en deux avec deux salaires misérables, ou faire de l’animateur un bénévole ? 🙄  🙄  🙄

Argent, argent , où es-tu  😇

(à suivre)