Merci Michel pour ce tableau de l’emploi dans le monde échiquéen.

Tout ça mériterait d’ailleurs peut-être un post à part.

Un mot sur les bénévoles : OK on prend du plaisir à faire ce qu’on fait sinon on le ferait pas... Mais souvent ça implique des contraintes absolument non prévues au départ  : notamment on se retrouve dans un cadre juridique assez touffu, qui impose de se poser -et de répondre à- des questions qu’on imaginait même pas... Je peux te garantir que c’est pas drôle tous les jours. Par exemple ce matin, je suis allé poster un truc pour la LMPE à la première heure... Il y avait déjà une queue de huit mètres...

Mais oublions les bénévoles, et reparlons de ce qui te préoccupe : crois moi si un jour une association ou un syndicat des intervenants salariés dans le monde échiquéen se constitue ce serait une bonne nouvelle : trop de choses se passent dans le flou.

Par exemple il est clair pour tout le monde que la convention collective de l’animation s’applique dans notre secteur. Demain ce pourrait être celle du sport.
Mais quel coefficient faut-il appliquer aux salariés des échecs  ?
Cet été la LMPE emploie par des CDD (contrats à durée déterminée) 5 salariés pour de courtes interventions. Nous avons choisi d’appliquer le coeff 250... et un taux horaire nettement supérieur à celui du coeff, ce qui n’est pas du tout incompatible. Mais ailleurs, qui pratique quoi à ce niveau ?

Afin de pouvoir finaliser l’accord avec la CCAS nous nous sommes attachés l’aide d’un avocat  : en effet, ça peut paraître très simple, mais les lois et les contrats sont pleins d’embûches.

Par ailleurs, il est difficile de penser à tout. Par exemple, depuis des années l’entraîneur de la LMPE intervient dans différents clubs sans aucun cadre juridique. Cette situation n’est bien entendu plus envisageable, et dès la rentrée prochaine la LMPE devrait proposer de signer des conventions à ces différents clubs.

Voilà ces quelques mots sur le sujet... Je m’arrêterais là sur ce forum. Mais si des salariés ou des présidents de club veulent m’en parler. Qu’ils n’hésitent pas à m’écrire.