Excusez-moi d’intervenir de la sorte mais à chaque fois que je vois les notions de "machisme", de "quota" ou de ségrégation employées à tort et à travers pour exprimer une fois de plus, à demi-mot le fait que ce sont les hommes qui sont fautifs si les femmes sont sous-représentées dans un domaine quelconque, j’éprouve un sentiment de lassitude voire d’exaspération. En effet, ne s’est-on jamais demandé si hommes et femmes pouvaient avoir des centres d’intérêt différents d’un point de vue statistique ? Pourquoi donc n’accuse-t-on pas la Fédération Française de Danse de misandrie puisque la grande majorité de affiliées sont des filles ? On répondra que statistiquement, la danse est une activité qui intéresse bien plus les filles que les garçons et personne ne s’en offusquera. Et bien acceptons qu’il en soit inversement de même pour les échecs. A mon sens, le vrai machisme n’apparait que lorsque le genre devient un critère discriminatoire ex : Entre un joueur à 1700 et une joueuse à 1800 je choisis le joueur parce-qu’il est homme. Là d’accords, il y aurait un gros problème. Mais pardonnez-moi si je ne crois pas une seule seconde que ce problème soit présent dans le monde des échecs. En effet, entre un joueur masculin à 1900 et une tueuse à 2100 (genre Benmesbah ou Bolon), je suis certain que 100% des capitaines choisiraient la joueuse à 2100, c’est évident. Je pense même qu’on a plus de respect et d’admiration (ce qui est illogique en soit) pour une fille à 2200 que pour un garçon du même élo.
Tout ça pour dire qu’imposer des quotas me parait aberrant s’il s’agit de dire "regardez, nous ne sommes pas machos puisqu’il y a des filles dans les équipes". Pour moi, dans une équipe mixte seul le élo doit généralement être discriminatoire et non le fait d’être homme ou femme. Maintenant, avec 90% de joueurs masculins après l’âge de 15 ans, on risque d’avoir de très gros problèmes si on impose 50% de filles comme Alicia le proposait et je suis à peu près certain qu’on n’aurait pas pour autant, plus de nouvelles adhérentes au final.
Personnellement, je préfère encore qu’il y ait plus d’épreuves qui leur soient réservées si cela correspond vraiment à une attente de leur part. Ce serait à mon sens plus valorisant que de devoir trouver en urgence n’importe quelle fille sachant déplacer les pièces simplement pour ne pas prendre une pénalité (autrement dit : "tu viens avec nous, mais t’es là simplement pour la forme"). Pour le reste, je pense que Judith Polgar pourrait être un modèle pour toutes les joueuses ambitieuses car cette championne ne cherche pas les titres réservées aux femmes et va là où sont les meilleurs joueurs ... fussent-ils des hommes.
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GG
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Excusez-moi d’intervenir de la sorte mais à chaque fois que je vois les notions de "machisme", de "quota" ou de ségrégation employées à tort et à travers pour exprimer une fois de plus, à demi-mot le fait que ce sont les hommes qui sont fautifs si les femmes sont sous-représentées dans un domaine quelconque, j’éprouve un sentiment de lassitude voire d’exaspération. En effet, ne s’est-on jamais demandé si hommes et femmes pouvaient avoir des centres d’intérêt différents d’un point de vue statistique ? Pourquoi donc n’accuse-t-on pas la Fédération Française de Danse de misandrie puisque la grande majorité de affiliées sont des filles ? On répondra que statistiquement, la danse est une activité qui intéresse bien plus les filles que les garçons et personne ne s’en offusquera. Et bien acceptons qu’il en soit inversement de même pour les échecs. A mon sens, le vrai machisme n’apparait que lorsque le genre devient un critère discriminatoire ex : Entre un joueur à 1700 et une joueuse à 1800 je choisis le joueur parce-qu’il est homme. Là d’accords, il y aurait un gros problème. Mais pardonnez-moi si je ne crois pas une seule seconde que ce problème soit présent dans le monde des échecs. En effet, entre un joueur masculin à 1900 et une tueuse à 2100 (genre Benmesbah ou Bolon), je suis certain que 100% des capitaines choisiraient la joueuse à 2100, c’est évident. Je pense même qu’on a plus de respect et d’admiration (ce qui est illogique en soit) pour une fille à 2200 que pour un garçon du même élo.
Tout ça pour dire qu’imposer des quotas me parait aberrant s’il s’agit de dire "regardez, nous ne sommes pas machos puisqu’il y a des filles dans les équipes". Pour moi, dans une équipe mixte seul le élo doit généralement être discriminatoire et non le fait d’être homme ou femme. Maintenant, avec 90% de joueurs masculins après l’âge de 15 ans, on risque d’avoir de très gros problèmes si on impose 50% de filles comme Alicia le proposait et je suis à peu près certain qu’on n’aurait pas pour autant, plus de nouvelles adhérentes au final.
Personnellement, je préfère encore qu’il y ait plus d’épreuves qui leur soient réservées si cela correspond vraiment à une attente de leur part. Ce serait à mon sens plus valorisant que de devoir trouver en urgence n’importe quelle fille sachant déplacer les pièces simplement pour ne pas prendre une pénalité (autrement dit : "tu viens avec nous, mais t’es là simplement pour la forme"). Pour le reste, je pense que Judith Polgar pourrait être un modèle pour toutes les joueuses ambitieuses car cette championne ne cherche pas les titres réservées aux femmes et va là où sont les meilleurs joueurs ... fussent-ils des hommes.
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GG