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Triche
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Une info à l’attention de tous concernant la triche qui m’a été transmise par S.Rivier, DT de la Ligue IdF :
"la saison dernière, un joueur a été soupçonné de tricherie en National IV. La Commission Technique d’Ile de France lui a donné partir perdue et j’ai transmis le dossier à Bernard Papet, instructeur fédéral.
je vous copie le courrier que monsieur Papet vient de m’envoyer (en dissimulant, bien entendu, les noms des clubs et du joueur) afin que vous puissiez diffuser cette information : les possesseurs de pocket, palm et autres appareils ont tout intérêt à ne pas les emporter lors des matches...
cette affaire n’a pas fait beaucoup de bruit, mais une semblable a eu lieu au Championnat de Paris en juillet.
De B. Papet à S. Rivier
Monsieur le Directeur Technique
Je vous prie de trouver ci-joint ma décision du 13 août 2004 concernant le renvoi de Monsieur A. devant la Commission de Discipline Fédérale, à laquelle je transmets ce jour l’ensemble des pièces du dissier.
DECISION DE L’INSTRUCTEUR
2004/16
Monsieur Sylvain RIVIER, Directeur Technique de la Ligue Ile de France, responsable des groupes de Nationale IV de la Ligue, a saisi l’instructeur par courrier du 17 mai 2004, mandaté par la Commission Technique de la Ligue Ile de France pour qu’une instruction soit ouverte à l’encontre de Mr A.
Dans un précédent courrier du 9 mai, Mr Rivier avait informé l’instructeur d’un incident lors d’une rencontre de Nationale IV. Le 4 avril 2004, lors de la rencontre XXX contre YYY, le joueur A., s’est fait surprendre deux fois en allant aux toilettes pendant son temps de jeu avec un ordinateur de poche comportant un logiciel d’échecs qu’il n’a pas voulu remettre.
Dans son courrier en défense, Mr A. confirme les faits, mais affirmé qu’il n’avait pas utilisé l’ordinateur pour tricher. Il dit le porter en permanence sur lui.
Mais il ne justifie en aucune manière les raisons qui l’ont poussé à refuser de remettre son appareil, ce qui aurait pu lui permettre de se disculper. Son refus d’apporter une preuve évidente et facile s’il était de bonne foi, rend suspecte sa défense.
La compétence de la Commission de Discipline Fédérale paraît établie, s’agissant d’une rencontre du Championnat de France compétition organisée par la Fédération (art 25 3ème alinéa).
L’article 23-1 précise qu’est passible de sanction tout licencié qui commet une faute contre l’honneur, la bienséance ou l’éthique en se référant à l’article 7 des Règles Générales. La présomption de tricherie par l’utilisation d’un logiciel va très au-delà des exemples cités à l’article 7 cité ci-avant.
Même si la Commission Technique de Ligue a infligé une sanction sportive en donnant à Mr A. match perdu, il apparaît qu’il a contrevenu à la charte votée par la Fédération et portant sur l’éthique que doit respecter tout licencié.
En refusant de laisser contrôler son ordinateur, en accréditant une intention de tricher même s’il ne peut plus être prouvé qu’il l’a effectivement fait, Mr A. viole la charte, tant vis à vis de son adversaire, que de l’organisateur, et de l’arbitrage.
Cette première apparition d’un logiciel d’échecs dans une compétition officielle fait apparaître la nécessité que rapidement s’institue une jurisprudence que seule nos Commissions de Discipline et d’Appel sont en mesure d’établir.
En conséquence l’instructeur décide le renvoi de Mr A. devant la Commission de Discipline Fédérale.
Bernard Papet, instructeur fédéral"