Cette décision est une surprise, parce que semble-t-il, Georges Beck s’était engagé à aller jusqu’au bout de son mandat.
Est-ce que cela signifie que la vieille garde de la FFE a pris peur de la montée en puissance de la candidature de Jean-Claude Moingt ?
Ci-dessous les commentaires des sites de l’Echiquier Niçois, puis de Notzaï :

echiquier-niçois

Georges Beck, ancien vice-président, et qui s’était engagé à aller jusqu’à la fin de son mandat à la suite de son entrée en fonctions consécutivement à la disparition de Jean-Claude Loubatière, aurait démissionné inopinément.
Un vote aurait été organisé à bulletins secrets, Jean Bertrand obtenant 16 voix, Jean-Claude Moingt 12 voix, et quatre administrateurs s’abstenant. Plusieurs élus étaient absents et ignoraient que ce vote, non prévu à l’ordre du jour, se déroulerait.
Plusieurs observateurs soulignent qu’il est regrettable que Georges Beck ait renoncé à la présidence de la FFE en ces mois précédant une élection des clubs pour quatre ans. Le mot "pressions" aurait été entendu.
Quelqu’un(s) aurai(en)t-il(s) souhaité sortir de cette période de neutralité ? Dans un tel contexte, être président sortant et candidat sera-t-il un avantage ? Des réactions dans les jours à venir sont prévisibles...

Notzaï

Jeannot lapin Bertrand a été élu Président de la Fédération Française des Echecs après un tour de magie dont les apparatchiks ont le secret. Une élection qui n’était pas à l’ordre du jour provoquée par la démission du Président par interim lequel a pris cette décision le jour même, sinon il aurait fait passer l’information.
Les optimistes trouveront comme coté positif le fait que 12 membres du CD en votant Jean-Claude Moingt sont plus soucieux de l’avenir des Echecs en France et de la continuité du travail accompli par Jean-Claude Loubatière que de tenter de conserver leurs petits avantages personnels.