"... Aux scientifiques, aux professeurs de médecine, aux hommes de pouvoir, comme Albert Frère ou Antoine Bernheim, s’ajoutent, au milieu des années 1990, les "amis de Franz" (Franz-Olivier Giesbert), comme disent ces derniers. Pendant quatre ans, l’actuel patron du Point et la jeune Syrienne, libres l’un et l’autre, ne cachent leur liaison à personne. Les amis, écrivains, éditeurs, journalistes, sont invités chez Nahed Ojjeh. "Franz recevait avec flegme, plaisantant comme pour cacher une petite gêne devant tout cet argent", sourit un avocat. "C’est lorsqu’il a passé ces quatre ans avec elle qu’il a écrit ses meilleurs livres : elle avait pour lui l’intransigeance d’une Elsa Triolet avec Aragon", s’enthousiasme un ami de "FOG" en citant Le Sieur Dieu, roman publié en 1998 chez Grasset.
Avec lui, elle rencontre ceux qu’elle ne connaissait pas encore dans le Paris qui décide. A table, Nicolas Sarkozy converse avec le financier Marc Ladreit de Lacharrière et plusieurs "tsars" du CAC 40. Quand, en 2001, elle prend le contrôle du prestigieux club d’échecs parisien Caïssa, en le rebaptisant NAO - pour Nahed Ojjeh Chess Club - et en le dotant d’un budget de 500 000 euros, Dominique Strauss-Kahn en est membre. "Mon objectif est de faire de la France, mon pays d’adoption, une grande nation des échecs, égale aux pays de l’Est", déclare-t-elle.
Toute à sa nouvelle passion, elle convie chez elle, avenue Henri-Martin, les plus grands champions. Un soir, le champion du monde Vladimir Kramnik arrive tard, mal coiffé à son goût. Bonne âme, elle convoque illico pour lui son coiffeur. Hélas, en septembre 2006, après quatre Coupes de France et deux victoires remportées au prestigieux championnat d’Europe, elle laisse tomber les échecs. "Le club avait fini de l’amuser", avance un proche.
Car la maîtresse de maison est joueuse. Un jour qu’elle avait convié des hôtes à dîner, elle n’apparaît pas à table : "Elle dînait en tête à tête, dans une autre salle, avec Jean-Marie Messier, qui raffolait de sa compagnie", assure un invité admiratif. Un autre jour, Nahed Ojjeh convie tous ses invités avenue Henri-Martin, pour Noël. "Une scène à la Buñuel", raconte un convive. On l’attend. Pour faire passer le temps, on admire les piranhas de l’aquarium d’Akram Ojjeh junior, le fils qu’elle a eu avec Akram, puis on finit par dîner sans elle. "Il devait y avoir des caméras dans l’appartement. On a servi d’alibi", raconte aujourd’hui un éditeur en riant. Dominique de Villepin n’avait que moyennement apprécié la plaisanterie. "On s’est fait piéger", avait-il bougonné dans l’ascenseur..."
Cette semaine, un article sur la Khalmoukhie dans "Courier International"
:o
Tu crois qu’on a le temps de lire "Courrier International" à 10 jours de la reprise de la saison échiquéenne ? 😉
Les Echecs, c’est comme les examens, ce n’est pas en bachotant à fond juste avant qu’on réussira !! Mieux vaut anticiper et se détendre avant l’épreuve 😉
Je te proposais une saine lecture, mais tu peux aussi te plonger dans la biographie de Kirsan 😄😄
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Vos commentaires
# Le 4 octobre 2006 à 21:37, par Loïc Cwiek En réponse à : Article sur Nahed Ojjeh
Y’a plus de NAO mais on parle de Nahed Ojjeh : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3230,36-819062,0.html
Aucun mot sur son ex-club d’échecs par contre.
# Le 4 octobre 2006 à 23:16, par Philippe Frit
Si, si, on en parle (page 2) :
"... Aux scientifiques, aux professeurs de médecine, aux hommes de pouvoir, comme Albert Frère ou Antoine Bernheim, s’ajoutent, au milieu des années 1990, les "amis de Franz" (Franz-Olivier Giesbert), comme disent ces derniers. Pendant quatre ans, l’actuel patron du Point et la jeune Syrienne, libres l’un et l’autre, ne cachent leur liaison à personne. Les amis, écrivains, éditeurs, journalistes, sont invités chez Nahed Ojjeh. "Franz recevait avec flegme, plaisantant comme pour cacher une petite gêne devant tout cet argent", sourit un avocat. "C’est lorsqu’il a passé ces quatre ans avec elle qu’il a écrit ses meilleurs livres : elle avait pour lui l’intransigeance d’une Elsa Triolet avec Aragon", s’enthousiasme un ami de "FOG" en citant Le Sieur Dieu, roman publié en 1998 chez Grasset.
Avec lui, elle rencontre ceux qu’elle ne connaissait pas encore dans le Paris qui décide. A table, Nicolas Sarkozy converse avec le financier Marc Ladreit de Lacharrière et plusieurs "tsars" du CAC 40. Quand, en 2001, elle prend le contrôle du prestigieux club d’échecs parisien Caïssa, en le rebaptisant NAO - pour Nahed Ojjeh Chess Club - et en le dotant d’un budget de 500 000 euros, Dominique Strauss-Kahn en est membre. "Mon objectif est de faire de la France, mon pays d’adoption, une grande nation des échecs, égale aux pays de l’Est", déclare-t-elle.
Toute à sa nouvelle passion, elle convie chez elle, avenue Henri-Martin, les plus grands champions. Un soir, le champion du monde Vladimir Kramnik arrive tard, mal coiffé à son goût. Bonne âme, elle convoque illico pour lui son coiffeur. Hélas, en septembre 2006, après quatre Coupes de France et deux victoires remportées au prestigieux championnat d’Europe, elle laisse tomber les échecs. "Le club avait fini de l’amuser", avance un proche.
Car la maîtresse de maison est joueuse. Un jour qu’elle avait convié des hôtes à dîner, elle n’apparaît pas à table : "Elle dînait en tête à tête, dans une autre salle, avec Jean-Marie Messier, qui raffolait de sa compagnie", assure un invité admiratif. Un autre jour, Nahed Ojjeh convie tous ses invités avenue Henri-Martin, pour Noël. "Une scène à la Buñuel", raconte un convive. On l’attend. Pour faire passer le temps, on admire les piranhas de l’aquarium d’Akram Ojjeh junior, le fils qu’elle a eu avec Akram, puis on finit par dîner sans elle. "Il devait y avoir des caméras dans l’appartement. On a servi d’alibi", raconte aujourd’hui un éditeur en riant. Dominique de Villepin n’avait que moyennement apprécié la plaisanterie. "On s’est fait piéger", avait-il bougonné dans l’ascenseur..."
# Le 4 octobre 2006 à 23:37, par Loïc Cwiek
Ah oui désolé, j’ai pas vu la page 2 😳
# Le 5 octobre 2006 à 09:56, par DDTM DDTM
Cette semaine, un article sur la Khalmoukhie dans "Courier International"
:o
# Le 5 octobre 2006 à 11:20, par Philippe Rich
Tu crois qu’on a le temps de lire "Courrier International" à 10 jours de la reprise de la saison échiquéenne ? 😉
# Le 5 octobre 2006 à 11:36, par DDTM DDTM
Les Echecs, c’est comme les examens, ce n’est pas en bachotant à fond juste avant qu’on réussira !! Mieux vaut anticiper et se détendre avant l’épreuve 😉
Je te proposais une saine lecture, mais tu peux aussi te plonger dans la biographie de Kirsan 😄 😄