L’édito du président (20 février 2018)

mardi 20 février 2018, par Frédéric Rivière

Les Jeux Olympiques d’hiver de Pyeongchang sont pour chacun d’entre nous l’occasion d’apprécier les qualités sportives des skieurs, patineurs et autres snowboardeurs et d’éprouver des émotions que seul le sport est capable de transmettre. La délégation française aux Jeux Olympiques est placée sous la responsabilité du Comité National Olympique Français (CNOSF). Le CNOSF, ainsi que le précise l’article 2 de ses statuts, a « une mission de représentation du Mouvement Sportif qui lui est notamment dévolue par le législateur ».

Le jeu d’échecs est un sport et d’ailleurs reconnu comme tel par arrêté ministériel du 19 janvier 2000. Notre ami et actuel webmaster, Frédéric Rivière avait d’ailleurs publié un savant article à ce sujet en …. janvier 2008.

Notre noble sport des échecs étant reconnu comme Fédération Sportive, notre Fédération devrait être membre du CNOSF et notre ligue membre du CROS (Comité Régional Olympique et Sportif) d’Occitanie. Non seulement, il n’est rien mais notre demande d’adhésion au CROS fut refusée par adjonction du Comité national sous prétexte que la Fédération n’est pas membre du CNOSF.

Par contre, si un licencié, ou un club, conteste une décision de la Fédération à son endroit, c’est le CNOSF qui est la structure juridique d’appel. Ainsi, nous nous retrouvons dans cette situation de mon point de vue ubuesque dans laquelle une structure (le CNOSF) à laquelle nous n’appartenons pas est juge de nos affaires.

Au-delà de cette situation absurde, je pense qu’il est urgent d’agir à tous les niveaux afin que le sport échecs, Fédération sportive ait les mêmes droits et les mêmes devoirs que l’ensemble du mouvement sportif. L’adhésion au CNOSF, statutairement « représentant du Mouvement Sportif », et au CROS pour ce qui nous concerne en fait partie.