La Charte d’Ethique de la FFE, qui figure sur le site fédéral, est une référence réglementaire obligatoire des fédérations sportives, inspirée de la Charte d’Ethique du CNOSF. Si cette Charte n’a pas valeur disciplinaire, toutes les joueuses et tous les joueurs, les dirigeantes et les dirigeants, les arbitres et les autres intervenants dans l’exercice de notre discipline doivent s’attacher à la respecter et la faire respecter.
Je vous invite à la lire (ou à la relire) et me permets d’attirer votre attention sur deux alinéas du chapitre « Déontologie ».
Respecter les décisions de l’arbitre, car il est le garant de l’application des règles, et à ce titre, il remplit une fonction indispensable. En son absence, il n’y aurait pas de jeu.
Dans notre Ligue, les incidents d’arbitrage sont rares mais néanmoins existent. Il peut arriver qu’un arbitre fasse une erreur, mais ses décisions doivent être appliquées et ne pas faire l’objet de réactions violentes. La formation initiale et continue des arbitres tend à éviter tous les incidents et fautes d’arbitrage, afin de réduire autant que faire se peut les situations conflictuelles.
Agir dans l’intérêt général : La confiance est au fondement du contrat moral qui régit les dirigeants et les licenciés. Cette confiance nécessite le respect de valeurs fondamentales telles que l’impartialité.
Cette notion « d’intérêt général » peut être parfois considérée comme subjective, chacun y mettant ce qu’il veut bien y mettre. Il faut lier cette notion d’intérêt général au fonctionnement démocratique de l’organisation, pour ce qui nous concerne la Ligue d’Occitanie. En effet, l’intérêt général est acté par les décisions de l’Assemblée générale, c’est-à-dire par les clubs eux-mêmes.
D’où l’importance de participer à l’Assemblée Générale annuelle de la Ligue, seul endroit où se définit l’intérêt général. Je vous donne donc rendez-vous à toutes et à tous le 11 mars à Balma au siège de la Ligue.
La mise en application de la Charte d’Ethique peut paraître relever de l’utopie ou d’un comportement de « Bisounours ». Mais, dans ce domaine, je retiens la leçon d’Oscar Wilde : « il faut viser la Lune, parce qu’au moins, si vous échouez, vous finissez dans les étoiles ».