Bonjour à tous,

De retour de vacances avec mes filles dont une habite dans l’Est parisien, je suis encore sous le choc des ’évènements’ de vendredi soir, à titre personnel je dois avouer que je n’avais pas très envie de jouer aux échecs aujourd’hui mais j’aurais bien entendu passé outre mes états d’âme si les matchs avaient été maintenus.
Un certain"Bellamy" sur le site de France Echecs a posté un beau texte que je reproduis ici tel quel parce que j’y suis en accord sur tous les points.

[quote="Bellamy sur le site France Echecs le 14/11/2015 - 22:14:20"]
Je propose à tout le monde (sans viser personne en particulier) de se calmer. Certains (au pluriel) ont été maladroits dans leurs formulations, inutile de leur tomber dessus.

Quelques points :

L’état d’urgence en soi ne signifie rien. Il donne simplement des pouvoirs étendus aux autorités. Ce sont les mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence qui ont des conséquences visibles (et pas seulement en IDF), mais les matchs auraient (légalement) bien pu avoir lieu en province.

La décision d’annuler ou non les compétitions au niveau national est loin d’être évidente. Certaines fédérations ont fait le même choix que la FFE (basket, volley, hockey…), d’autres (plus nombreuses) non. Franchement, il y a des arguments des deux côtés et il me parait difficile de critiquer l’une ou l’autre issue.

S’il s’agit de peur, c’est irrationnel car le risque réel est très faible en province (c’est ce que certains ont voulu dire par une comparaison maladroite). S’il s’agit de deuil, de compassion, de recueillement, c’est autre chose. Il est bon de ne pas faire reposer la décision sur les joueurs car même si j’ai envie de jouer, qui me dit que mon partenaire, mon adversaire, n’est pas particulièrement affecté par les évènements ? Je comprends donc la décision prise, mais j’aurais également compris la décision inverse (et ce serait pas mal que cette attitude soit partagée).

Concernant l’équipe de France, si les joueurs étaient prêts à jouer, je suis heureux qu’ils aient pu montrer l’image d’une France qui reste debout. Certains d’entre vous auraient aimé faire comme eux demain, j’en suis certain. Mais pensez à vos partenaires ou à vos adversaires qui ne sont peut-être pas dans le même état d’esprit.

Gens Una Sumus