Je suis professionnel lorsque je suis payé pour ce que je fais et bénévole lorsque je ne suis pas payé. Et je fais plus de bénévolat que d’heures rémunérées. C’est un choix que j’ai accepté lorsque j’ai fait le choix de mon métier.
Sans rien proposer ? J’ai proposé beaucoup de choses notamment faire des championnats par équipes par catégorie d’âge, des distances kilométriques plus courtes ect....
Comme je l’ai indiqué dans un autre post, j’ai organisé un championnat jeune inter-quartier par équipes de 3 joueurs(es) et une cadence courte de 15 minutes. Ca a été un succès qui visiblement n’a intéressé personne. Des propositions, j’en fais, personne n’en veux.
Quant à tout changer, c’est normal. Dans notre ligue les anciennes formules étaient bonnes car le jeu d’échecs n’existait quasiment pas. Elles ont permis d’atteindre un certain développement. Et deux personnes ont fortement contribué à mon sens à ce développement : Gilbert Rouéde et Louis Beaurain. Mais maintenant il faut se servir de leur héritage pour aller vers une organisation véritablement sportive. Pour les jeunes (domaine que je connais le mieux) des équipes par âge, moins de kms, des cadences plus rapides. Les dirigeants de notre ligue y sont opposés car la ligue est vaste et la formule actuelle a certains avantages : peu de bénévoles peuvent s’occuper de peu de jeunes. Donc soit on se développe, soit on ne le fait pas. Mais refuser d’augmenter les efforts en disant on est bénévole et on en fait déjà assez puis dire pourquoi ça ne marche pas tout seul, ça n’a aucun sens.

Est-ce que ce que je dis représente une proposition ? Mon championnat est-il une action ? Car à force que l’on me dise que je ne propose rien et que je ne fais rien, j’ai l’impression que l’on ne parle pas la même langue.