Le suivi régulier du nombre de licences délivrées au niveau FFE, LMPE et CDJE ne manque pas de susciter des questions, voire des inquiétudes.

Alors que la LMPE progressait régulièrement ces dernières saisons, on constate un coup de frein cette saison (-7,63%) avec une nette baisse des licences B (-222) alors que les licences A ne sont qu’à -7. Et malgré plusieurs promesses de créations, le nom de clubs stagne et des zones entières restent blanches.

La FFE, quant à elle, en est à -2,54% alors que la Corse, qui avait provoqué en 2013/14 une nette chute du nombre de licenciés B, est cette saison en progression, la baisse générale provenant donc du "continent". Concernant les licences A, le déficit est d’environ 200 licenciés, la chute étant surtout due aux licences B. Mais doit-on se satisfaire d’environ 60000 licenciés par an (A+B) alors que l’on a recensé de 4 à 5 millions de personnes qui en France savent jouer aux Echecs ? ! Si le nombre de clubs augmente, le nombre moyen de licenciés par club baisse.

Dans le Tarn, la baisse (-2,53%) est due essentiellement à une moindre demande de licences A (-6) malgré le fait que le nombre de compétitions proposées a augmenté, et d’une communication et d’une médiatisation accrues.

On peut ne pas être d’accord avec toutes les décisions prises tant au niveau national que régional ou départemental, mais on doit reconnaître que jamais autant d’efforts ont été entrepris pour le développement des Echecs. Alors pourquoi cette baisse ?

Au niveau des licenciés A, on constate une difficulté à recruter de nouveaux adultes, beaucoup hésitant à franchir la porte d’un club alors qu’ils savent jouer. Au niveau des licences B, la modification des rythmes scolaires, la diminution des subventions et des plages horaires réservées à certaines disciplines n’auraient-elles pas influé sur la baisse constatée ?

La saison prochaine sera très révélatrice de la confirmation ou pas de la tendance constatée.